mardi 19 juin 2012

Bande Son du 22 mai 2012, volume 3

Dernier volet consacré au rock.

-Andrew Bird Break it yourself


Originaire de l'Illinois, il vit maintenant à Chicago. Violoniste de formation, il se lance dans la musique folk d'abord au sein du groupe Bowl of Fire puis en solo. Bird n'a pas moins de 11 EP et albums à son actif. Il compose et joue seul (il utilise l'oversampling lors de ses concerts pour jouer par-dessus ses propres boucles) et propose un univers folk très personnel, à la fois mélancolique et innovant.
Break it yourself, le onzième album peut sembler moins lumineux que les précédents. Il s'agit pourtant d'un album rare, de ceux où l'on découvre de nouvelles beautés écoute après écoute. Un album à écouter attentivement et à laisser mûrir.


L'ambition et la qualité de la composition de cette perle folk sont irrésistibles. Appréciez les différents mouvements de la chanson :

Give it away

Le fantôme de Morrissey plane sur cette entraînante ballade. Dans l'album, on retrouvera d'autres fantômes outre Morrissey, le biblique Jeff Buckley est également convoqué :


Eyeoneye

-Girls Father, Son, Holy Ghost



Groupe de San Francisco formé en 2008.
Le groupe est marqué par la personnalité très forte du chanteur/compositeur Christopher Owens, lui-même marqué par une enfance au sein de la secte des Enfants de Dieu qu'il fuira à 16 ans.
En 2009, leur premier album, Album, est salué par la critique autant que le deuxième Father, Son, Holy Ghost 5ème meilleur album de 2011 selon Pitchfork.
Le rock de Girls est tour à tour plein de soleil, joyeux et sautillant ; sombre et introspectif mais toujours d'une grande sensibilité et d'une justesse parfaite.

Essayez de vous habillez comme ça et d'avoir la classe en même temps et on en reparle !


Honey bunny

Titre rock romantique absolu, des mots (plus que des paroles à proprement parler) répétés à l'infini comme dans une prière. Et un titre qui sonne comme une déclaration d'amour à lui tout seul : Vomit. Des guitares qui pleurent presque autant que la voix encore ivre du chanteur. Envoûtant.


Vomit

-Rover Rover



Rover, de son vrai nom Timothée Régnier, fils d'expatriés qui a, pour la petite histoire, fréquenté le même lycée français à New York que des membres des Strokes, a beaucoup bougé. En 2004, il crée au Liban un groupe de punk, "The New Government". Viré du pays pour des raisons de visa, il fait son retour en France sans son groupe et décide alors de se concentrer sur son premier album.
Non content d'écrire et de composer l'album seul, il joue aussi de tous les instruments. Classé rock, il ne reflète étonnement pas du tout les racines punk de l'artiste. Le magazine les Inrocks le comparait à Neil Hannon pour sa volonté d'allier une ambition pop assumée à une grande liberté de création, je le rapprocherais du crooner aussi pour son incroyable capacité à passer des graves aux aigües.
Son premier album, simplement intitulé "Rover" , est sorti chez cinq7, label indé qui a signé entre autres Albin de la Simone, Dominique A, Lilly Wood and the prick, Aaron, The Do et Kaolin.

Aqualast est le premier morceau de l'album.


Aqualast

Merci aux participants. Prochainement, l'After de la dernière BS de la saison avec blind-test thématique. Faudrait pas le rater alors surveillez vos flux !

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