Bientôt
8 ans que notre médiathèque a élu domicile dans les locaux situés
dans l'agora à Chassieu. Pour ceux qui ne connaissent pas ces locaux
je vous propose une petite image de l'entrée de la médiathèque.
Comme
une médiathèque n'est pas un temple immuable, nous avons décidé
de relooker cet été nos espaces. En quoi cela consiste-t-il?
Actuellement la médiathèque est classée par supports, les livres
d'un côté, les CDs,DVDs de l'autre, l'idée est de mélanger ces
supports et de raisonner par pôle ou centres d'intérêts. Ainsi,
selon la curiosité ou les sujets de prédilection de chacun, vous
aurez, dans un même lieu, tous les supports disponibles à
la médiathèque.
Pour vous rendre compte de l'ampleur de l'ensemble du travail de cet été, voici
quelques chiffres en vrac :
environ
20 0000, c'est le nombre de documents qui seront manipulés
11,
se seront le nombre de pôles qui seront crées
144,
c'est le nombre de roulettes qui seront aménagées
Qui
dit nouvelle organisation, dit nouveaux noms: ainsi les espaces sont
rebaptisés Côté Jardin, Côté Cour et Côté Rue.
Pour
vous donner l'eau à la bouche, voici, le communiqué de presse officiel avec un plan de la futur
réorganisation de la médiathèque.
Pour
ne pas être en reste, et faire corps avec ses espaces physiques, les
blogs seront également revus. Pour l'instant, ils sont au stade du
chantier et ne sont donc pas visibles pour l'heure. Ces nouveaux
blogs suivront l'esprit de la métamorphose initiale et auront pour
nouveaux noms la bande-passante, l'art et récréation (aussi nommé
la récré) et voyage en Histoires.
La
bande-passante sera consacré à la musique, au cinéma et au
multimédia. L'art et création (dit la récré) sera, quant à lui,
consacré aux loisirs dans son acceptation large du terme. Enfin
voyage en Histoires mèlera fiction et documentaire.
Ceci
reste encore flou, pour vous ? Soyez patient, vous allez
découvrir les nouveaux blogs !
On est
en 1965, sur une île de Nouvelle-Angleterre. Sam et Suzy, 12 ans,
décident ensemble de fuguer. Lui quitte un camp de scout (les kaki),
où il est la brebis galeuse de ses camarades, et il quitte également
une famille d'accueil qui ne veut plus de lui. Elle, dépressive,
quitte une famille comme Wes Anderson les décrit si bien, étrange
et brillante. Alors qu'ils s'enfoncent dans la forêt, une tempête
approche.
Wes
Anderson, réalisateur de la famille Tenenbaum, la vie aquatique et a
bord du darjeeling limited, signe ici un film d'aventure bon enfant
et autour des enfants. Il n'abandonne pas pour autant ses thèmes de
prédilection : les névroses du monde adulte et les cruautés de
l'enfance. On retrouve aussi son esthétisme pop-vintage (il s'en
donne d'ailleurs à cœur joie en plaçant son récit dans les années
60) et sa capacité à faire exister des personnages tragi-comiques
(le chef de camp des kaki, professeur de mathématiques incapable de
tenir son rôle de gardien de l'ordre, le policier, amoureux
malheureux au grand cœur...). La disparition des deux pré-ados
révèle les blessures existentielles de ces personnages secondaires.
Anderson
maitrise parfaitement son récit, il utilise ici un narrateur
omniscient qui nous prédit la tempête terrible qui va s'abattre sur
l'île, ce qui insuffle un brin de suspens dans la fuite des deux
amoureux.
Originaire de l'Illinois, il vit maintenant à Chicago. Violoniste de formation, il se lance dans la musique folk d'abord au sein du groupe Bowl of Fire puis en solo.
Bird n'a pas moins de 11 EP et albums à son actif.
Il compose et joue seul (il utilise l'oversampling lors de ses concerts pour jouer par-dessus ses propres boucles) et propose un univers folk très personnel, à la fois mélancolique et innovant. Break it yourself, le onzième album peut sembler moins lumineux que les précédents. Il s'agit pourtant d'un album rare, de ceux où l'on découvre de nouvelles beautés écoute après écoute. Un album à écouter attentivement et à laisser mûrir.
L'ambition et la
qualité de la composition de cette perle folk sont irrésistibles.
Appréciez les différents mouvements de la chanson :
Give it away
Le fantôme de
Morrissey plane sur cette entraînante ballade. Dans l'album, on
retrouvera d'autres fantômes outre Morrissey, le biblique Jeff
Buckley est également convoqué :
Eyeoneye
-Girls Father, Son, Holy Ghost
Groupe de San
Francisco formé en 2008.
Le groupe est
marqué par la personnalité très forte du chanteur/compositeur
Christopher Owens, lui-même marqué par une enfance au sein de la
secte des Enfants de Dieu qu'il fuira à 16 ans.
En 2009, leur premier album, Album,
est salué par la critique autant que le deuxième Father,
Son, Holy Ghost5ème
meilleur album de 2011 selon Pitchfork.
Le rock de Girls est tour à tour plein
de soleil, joyeux et sautillant ; sombre et introspectif mais
toujours d'une grande sensibilité et d'une justesse parfaite.
Essayez de vous
habillez comme ça et d'avoir la classe en même temps et on en
reparle !
Honey bunny
Titre rock
romantique absolu, des mots (plus que des paroles à proprement
parler) répétés à l'infini comme dans une prière. Et un titre
qui sonne comme une déclaration d'amour à lui tout seul : Vomit. Des
guitares qui pleurent presque autant que la voix encore ivre du
chanteur. Envoûtant.
Vomit
-Rover Rover
Rover, de son vrai nom Timothée Régnier, fils d'expatriés qui a, pour la petite histoire, fréquenté le même lycée français à New York que des membres des Strokes, a beaucoup bougé. En 2004, il crée au Liban un groupe de punk, "The New Government". Viré du pays pour des raisons de visa, il fait son retour en France sans son groupe et décide alors de se concentrer sur son premier album.
Non content d'écrire et de composer l'album seul, il joue aussi de tous les instruments. Classé rock, il ne reflète étonnement pas du tout les racines punk de l'artiste. Le magazine les Inrocks le comparait à Neil Hannon pour sa volonté d'allier une ambition pop assumée à une grande liberté de création, je le rapprocherais du crooner aussi pour son incroyable capacité à passer des graves aux aigües.
Son premier album, simplement intitulé "Rover" , est sorti chez cinq7, label indé qui a signé entre autres Albin de la Simone, Dominique A, Lilly Wood and the prick, Aaron, The Do et Kaolin.
Aqualast est le premier morceau de l'album.
Aqualast
Merci aux participants. Prochainement, l'After de la dernière BS de la saison avec blind-test thématique. Faudrait pas le rater alors surveillez vos flux !
Et pour continuer le plaisir autour du cinéma, à l'avant dernière bande-annonce, on a parlé de cannes, de vampires et d'animaux aquatiques (requins et autres orques).
Commençons avec les vampires et le dernier Tim Burton, Dark
Shadows:
Synopsis
: 1760. Le riche Barnabas Collins quitte l'Angleterre avec ses
parents pour s'installer dans le Maine et y fondre un port de pêche.
Après avoir fricoté avec la bonne qui a un nom à consonance
française (Angélique Bouchard), il décide d'épouser Josette,
jeune et innocente fille en fleur. Mais le malheureux ignore qu'il
vient de jeter une sorcière jalouse avec des pouvoirs magiques. Elle
fait sauter la jeune mariée du sommet d'une colline et, au moment où
Barnabas se jette dans le vide, elle le transforme en vampire.
Enterré dans un cercueil, il ne sera libéré en 1970 que pour
constater la déchéance de sa famille: ruine de l'entreprise
familiale, famille a bord de la crise de nerf, psy à demeure... Au
milieu de ce chaos émerge un espoir : la nouvelle nounou de la
famille ressemble trait pour trait à Josette...
Après
un début plutôt réussi, le film sombre dans un enchainement de
scènes à la gloire de Johnny Depp, en laissant de côté des pans
entiers de l'histoire qui avaient été soulevés pour être
abandonnés très vite. Quid de la relation entre le jeune David qui
parle à sa mère morte et sa gouvernante qui souffre de la même
bizarrerie?
Donc,
jusqu'aux 20 premières minutes du film, tout va bien. Burton
introduit son histoire et ses personnages qu'il replace dans son
univers si particulier avec la même maestria narrative que nous lui
connaissions dans Edward aux mains d'argent ou Beetlejuice. La
descendance loufoque, l'immersion dans les années 1970, des second
rôles prometteurs (presque autant que les acteurs, Jonny Lee Miller
en tête) tout semblait idéal.
Au
réveil de Barnabas, Burton semble totalement délaisser le fil de
son récit au profit de son acteur fétiche : jusqu'à la fin du film
il ne se passe quasiment pas une scène sans que Johnny Depp en soit.
Du coup, ses personnages secondaires si bien introduits (ainsi que
leurs excellents interprètes) sont honteusement laissés à
l'abandon.
Burton
s'éternise dans des scènes qui apportent si peu à l'histoire (la
soirée avec Alice Cooper) et les enchaine pour un résultat sans
grande cohérence.
Eva
Green en revanche dans le rôle d'Angélique Bouchard est excellente.
Et ce sera là mon point positif du film.
Enchainons avec les requins (de la finance)...
Margin
call, J. C. Chandor
Synopsis
: Tout commence par des licenciements : des personnes sont appelées
dans un bureau par des inconnues pour se voir signifier leur renvoi
d'une banque d'investissements, sorte de Lehman Brothers. 80% des
employés de l'étage seront renvoyés ce jour là, à tous les
niveaux, des subalternes aux petits chefs. Eric Dale (Stanley Tucci)
remet à son ancien employé, avant de quitter le bâtiment, une clé
USB contenant des informations sur l'état de la banque et du marché
en général. Il sent un gros problème sans pouvoir l'identifier.
Peter Sullivan (Zachary Quinto) comprend au premier coup d'œil la
gravité de la situation du marché et des finances de la banque.
Durant une nuit de 2008, avant le krach boursier, l'information va
remonter toutes les strates de la structure, jusqu'à son
charismatique et cynique patron. Des décisions seront prises.
Dès les
premières minutes du film, on est plongés dans une ambiance
angoissante et malsaine. Dans cette scène d'ouverture sur les
renvois des employés, Chandor réussit à créer un suspens causé
non pas par une bombe prête à exploser mais par le sort de ces
employés : qui sera renvoyé, qui restera... L'atmosphère est déjà
belle et bien installée.
Le film
est un quasi huis-clos : tout se passe durant une journée et une
nuit dans cette banque. Cette mise en scène permet l'instauration
d'une tension dramaturgique créée par l'ambiance nocturne et le
compte à rebours qui a commencé à l'instant où la gravité de la
situation a été comprise.
Chandor
expliquera plus tard que le film est un huis-clos de nécessité :
manque de moyens pour ce premier film où le réalisateur décrit
plus qu'il ne dénonce des personnages s'enfoncer dans cette
catastrophe dont ils comptent bien se sortir indemne. Les deux jeunes
apprentis traders, seuls dans la boite à être capable de comprendre
des colonnes de chiffres, ouvertement et principalement intéressés
par l'argent (le premier ne parle que des salaires des patrons de la
banque, le second, petit génie des chiffres, a préféré Wall
Street et l'argent facile aux étoiles et la Nasa). Le petit patron
au salaire déjà mirobolant qui préfère ignorer le ballet
incessant des virés portant leur cartons dans les bras. Et que dire
du « moyen patron » (Kevin Spacey) qui pleure à chaudes
larmes la maladie de son chien avant de tenir un discours triomphant
devant les 20% de la boîte qui n'ont pas perdu leur boulot. Cette
finesse dans le traitement des (nombreux) personnages empêche
Chandor de tomber dans le manichéisme et la caricature. Un premier
essai plus que réussi.
Et dans la catégorie requin, continuons avec Cosmopolis de Cronenberg.
Synopsis : Dans un New York en
ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer,
golden boy de la haute finance, s'engouffre dans sa limousine
blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse
Manhattan, Eric Packer n'a qu'une seule obsession : une coupe de
cheveux chez son coiffeur à l'autre bout de la ville. Au fur et à
mesure de la journée, le chaos s'installe, et il assiste,
impuissant, à l'effondrement de son empire. Il est aussi certain
qu'on va l'assassiner. Quand ? Où ? Il s'apprête à vivre les 24
heures les plus importantes de sa vie.
Tout ou presque se passe dans une
limousine blanche : Packard tient à traverser la ville pour
atteindre son coiffeur. Toujours calme et sûr de lui, l'homme le
plus riche du monde regarde son monde tomber sans ciller. Il ne le
regarde pas directement, mais à travers la fenêtre de sa limousine
ou son écran de télé. Cronenberg rejoue la chute de l'empire
romain chez les capitalistes. Adaptation d'un roman de Don De Lillo,
le film a du mal à s'affranchir du texte original et à force de
fidélité finit par en devenir verbeux. Sans doute est-ce cet aspect
qui a poussé certains spectateurs à quitter la salle au milieu du
film, perdus au milieu de ces longues conversations reprises
quasiment telles quelles par rapport au roman. Esthétiquement
parfait, tout comme son précédent (A dangerous method), Cronenberg
réussit quelques belles scènes, mais signe finalement un film
plutôt décevant.
On continue avec du jazz et une excellente production de 2011 :
-Ray Lema Live avec
le jazz sinfonica de Sao Paulo
Ray Lema, musicien congolais est né en 1946. Il vit en France depuis 1980. Il commence la musique en étudiant Bach, Mozart et les classiques européens. Par la suite, dans sa production, Ray Lema a croisé traditions africaines et avant-garde.
Mais c'est à l'occasion de l'enregistrement de ce disque qu’il a pu réunir tous ses amours musicaux. Cette collaboration, dans le cadre de l'année de la France au Brésil, réunit le facétieux musicien et le Jazz symphonique de Sao Paulo. Pour l'occasion, le chef d'orchestre Joao Maurico Galindo a choisi 13 titres dans la discographie de Lema pour les réarranger.
Le résultat : un vrai dialogue entre musique "savante" et musique "populaire", un album émouvant, délicat et drôle. Les 2 univers se mêlent, se touchent et inventent une nouvelle forme de musique. Le timbre de voix si particulier de Lema et la totale implication du chef et de son orchestre font merveilles.
Les deux hommes et l’orchestre travaillent depuis sur de nouvelles créations.
-Bojan ZSoul shelter
Bojan Zulfikarpašić est un pianiste de jazz franco-serbe né en 1968 à Belgrade. En 2005, il reçoit le prix Hans Koller de meilleur artiste européen de jazz. Il travaille avec des légendes tels que Scott Colley, Nasheet Waits ou encore Josh Roseman. Bojan Z est toujours à la recherche de sonorités nouvelles, il invente un instrument, le xénophone, pour le besoin de l'album Xenophonia largement salué par la critique.
Soul shelter est son deuxième album solo. La production est sensible et soignée, pleine de poésie et de délicatesse. L'artiste explique très bien sa démarche lui-même:
Un détour par la chanson française et les longues routes américaines pour la présentation de Serge :
-Boulbar Motor hotel
Road album s'il en est. De son périple de plusieurs mois aux USA, Boulbar a ramené cet album de voyage, intime et délicat. Motor hotel nous parle des routes, des longs paysages, des stations services et des personnages qui les hantent, sortis tout droit d'un roman de Bukowski, à qui le chanteur rend hommage au passage. Un album plaisant qu'on écoute d'une oreille distraite et qui invite aux voyages.
Voici venue la BS du mois de mai pour réchauffer nos petits cœurs frigorifiés. Vous pouvez toujours vous faire une idée de la playlist de la soirée avec le lecteur Deezer en haut à droite du blog sobrement intitulé : L'After de la BS, mai 2012.
Pour commencer, une information à noter dans vos agendas : la venue de TPoZ pour le tout premier concert de saison organisé par et à la médiathèque le samedi 9 juin à 16h00. Plus d'informations sur l'indispensable "portail de la scène musicale lyonnaise" Amply.
Après ce petit apéritif, place au menu de la soirée :
Musique du monde
Jazz
Rock
Et bien sûr les choix de nos chroniqueurs et les coups de cœur des participants
-The Original
sound of Cumbia, the history of colombian cumbia & porro as told by the phonograph 1948-79
The Original Sound of Cumbia dernière sortie du précieux
label Soundway Records, est une véritable mine de trésors compilant
54 classiques de musiques cumbia et porro enregistrés entre 1948 et
1979. Ce copieux double CD est le fruit de cinq ans de recherche par
le musicien/producteur référence en la matière, Will “Quantic”
Holland.
La cumbia, rythme ancestral (danse et genre musical né au 17ème
siècle) est la musique du métissage par excellence : mélange de 3
cultures, africaine, indienne et espagnole.
La présence de mouvements charnels est caractéristique des danses
d'origine africaine.
Les costumes s'inspirent de ceux de la culture espagnole.
Pour ce qui est de la musique, les tambours sont
d'origine africaine, les maracas, les sifflets et les flûtes d'origine indienne, tandis que les chants et
chansons populaires viennent de la poésie espagnole, bien qu'adaptée
à la cumbia.
La
cumbia (si tant est qu'elle ait jamais été moins populaire) connaît
un regain d'intérêt depuis plusieurs années. De nombreux airs très populaires s'inspirent
directement de ses ingrédients: Pitbull le mondialement connu
"rappeur" d'origine cubaine, le difficilement supportable
Michel Telo avec son tube Ai se eu te pego, je vous épargne la traduction, popularisé
par les footballeurs quand ils célèbrent leur but (ben tiens!) ou
encore, et plus agréablement, El hijo de la cumbia, producteur
électro qui se réapproprie les tubes de cumbia des années 50-60, son disque est présent dans nos bacs.
Au cœur de ses rythmes imparables, populaires et dansants, la
cumbia arrive à faire transparaître une certaine nostalgie, une
douceur miraculeuse au milieu de l'effervescence (on ne peut
s'empêcher de penser au réalisme magique dont de nombreux auteurs
d'Amérique latine sont les tenants). On a rarement fait sonner les accordéons avec autant de bonheur. Cet été, c'est Cumbia pour tout l'monde !
-Ba Cissoko Nimissa
On change de continent mais on garde le soleil et le métissage avec le quatrième album du Franco-Guinéen
Ba Cissoko (né en 47 à Koundara, il réside à Marseille). Un album enregistré avec le producteur
Philippe Eidel. Une rencontre importante qui donne une teinte
extrêmement métissée à l'album.
La kora et la voix de Ba Cissoko sont
le socle commun, et à ces sonorités d'Afrique viennent se mêler
des arrangements funk (sur le titre Nimissa notamment),
reggae, et rock (particulièrement Kora rocks). Si c'est la kora électrique follement
entraînante du cousin Sekou Kouyaté (surnommé le Jimi Hendrix de
la kora quand même) qui retient notre attention et nous envoûte le
plus, les 3 autres musiciens ne sont pas manchots non plus.
Si on peut regretter un certain formatage
calibré pour le grand public, la puissance de frappe que
Cissoko et ses quatre fantastiques est en mesure de déployer sur
scène vaut le déplacement et compense largement ce petit handicap.
La preuve avec les vidéos suivantes.
Singtank vous donne enfin les pleins pouvoirs : droit de vie et de mort sur d'insupportables ectoplasmes masculins.
Interactif, potache et "gondryesque" dans les effets, voilà un clip qui réussit son coup : attirer l'attention sur la musique qu'il met en image. Les Français de Singtank, duo parisiens de frère et sœur, viennent de sortir un premier album In wonder, dans la lignée des réussites popeuses du moment, hypes et imparables. Nous, on est déjà conquis.