lundi 20 décembre 2010

L'usine de la peur

Les fans de metal indus auront compris de quel groupe je veux parler, j'ai nommé Fear Factory, un groupe qui innove dès leur début. Notamment à la sortie de leurs deux premiers albums : Soul of a New Machine et Demanufacture. Attardons-nous sur ce dernier.


Pochette de Demanufacture

On peut le considérer comme un concept album lançant une trilogie comportant Demanufacture, Obsolete et Digimortal, tous abordant le thème de l'opposition de l'homme à la machine, assez inspiré d'œuvres cyberpunks. On entre dans une ambiance sombre et électronique, mais également extrême, car, comme je vous l'ai dit, ils innovent. Le chanteur Burton C. Bell nous montre qu'il ne fait pas que hurler puisque c'est un des premiers chanteur qui utilise en plus de son chant éraillé, une voix claire. Et que dire du batteur Raymond Herrera qui nous offre un jeu de batterie quasi orienté death metal. En bref, un album fait autant pour les fans d'indus et de metal.
Le line-up du groupe à l'époque de l'enregistrement est composé de :
  • Burton C. Bell : Chant
  • Dino Cazares : Guitare
  • Christian Olde Wolbers : Basse
  • Raymond Herrera : Batterie
A noter que, actuellement, Christian a été remplacé par Byron Stroud et Raymond a été remplacé par Gene Holgan.

mercredi 15 décembre 2010

Le coureur sur route

Il existe de nombreux labels de metal, ce n'est pas nouveau. Mais quel est le plus populaire ? Je ne pourrais pas répondre à cette question actuellement. Alors, je vais me contenter de vous parler d'un des plus populaires, le bien nommé Roadrunner Records. Et là, vous vous dîtes "Roadrunner, j'ai déjà vu ça quelque part dans ce blog ?". Vous ne rêvez pas puisque l'un des CDs présentés à la Bande Son du 16 novembre vient de Roadrunner : Roadrunner United.
Qu'est-ce que cet album ? C'est une compilation enregistrée pour les 25 ans du label. Monte Conner, producteur et A&R, a donc désigné 4 "chefs d'équipe" talentueux pour composer des morceaux et les enregistrer sur l'album. Nos 4 chevaliers sont ci-dessous.


de gauche à droite : Robb Flynn (Machine Head), Matt Heafy (Trivium), Joey Jordisson (Slipknot) et Dino Cazares (Fear Factory)

Avant d'aborder d'un peu plus près l'album, retournons sur Roadrunner. Créé en 1980 à Amsterdam, c'est tout d'abord un importateur de metal américain. Mais il deviendra vite exportateur puisqu'il part s'installer à New-York aux USA en 1986. Et depuis, les succès ne s'arrêtent jamais car de nombreux artistes extrêmes deviennent connus grâce à Roadrunner. On peut citer Machine Head, Sepultura, Slipknot, Soulfly, j'en passe et des meilleurs. De toute manière, Roadrunner reste un label respecté dans le milieu du metal... mais pas que puisque l'on peut également trouver des groupes de rock alternatif, indie et de punk comme Madina Lake que je vous conseille vivement.

Pochette de Roadrunner United : The All-Star Sessions

En ce qui concerne l'album, on en a pour tous les goûts puisqu'il passe du metalcore mélodique au death metal nerveux en passant par le rock alternatif et même le "metal sudiste". On retrouve chez les musiciens les gloires présentes et passées du label telles qu'Andreass Kisser (Sepultura), Jeff Watters (Annihilator), King Diamond (Mercyful Fate) ou encore Paul Gray (Slipknot), Glen Benton (Deicide), Dez Fafara (ex-Coal Chamber, DevilDriver) et beaucoup d'autres. Cet album est juste la crème de Roadrunner réunie en un album.

vendredi 10 décembre 2010

Max Cavalera, sa vie, son oeuvre,ses racines...SAIGNANTES RACINES

Max Cavalera surnommé "le Bob Marley du heavy metal" (rien qu'à voir la photo ci-dessous, c'est confirmé) est un chanteur-guitariste brésilien de génie ayant travaillé sur pas mal de projets (4 sans compter ses nombreuses apparitions). Vous ayant parlé de son ancien groupe Sepultura pendant la dernière chronique de l'Instant metal, un article s'imposait.


Max (de son vrai nom Massimiliano Antonio) a donc débuté avec Sepultura, un des premiers groupes de metal extrême au Brésil avec Sarcofago (qui apparemment serait un des premiers groupes de Black metal, genre popularisé en Scandinavie). A noter que son frère Igor joue de la batterie dans le groupe. Les premiers albums s'orientent vers un death metal rapide et nerveux. Mais un gros virage est amorcé sur Chaos A.D. et confirmé sur Roots (avec le fameux Roots Bloody Roots expliquant le titre de l'article), puisqu'ils commencent à utiliser des percussions brésiliennes et des éléments de cette musique traditionnelle. Malheureusement, le 16 décembre 1996 se déroule le dernier concert de Sepultura avec Max puisqu'il quitte le groupe dû à des problèmes avec les membres du groupe concernant la mort de son beau-fils Dana, décédé dans d'obscures circonstances.

Sepultura

En 1994, avant de quitter le groupe, il fonde Nailbomb avec le guitariste-chanteur anglais Alex Newport. Leur musique est orientée vers le thrash metal industriel. Ils se séparent en 1995.

Nailbomb

L'année 1997 marque la collaboration entre Max Cavalera et le groupe de nu metal Deftones sur le morceau Headup sur l'album Around The Fur. Ils viendront jouer le titre en France à Nulle Part Ailleurs sur Canal + ce qui permet à Max d'annoncer la venue d'un nouveau projet : j'ai nommé Soulfly. Leur premier album éponyme sort en 1998 et sonne nu metal, même si les derniers albums vont vers le thrash et le groove metal (style assez particulier présentant de nombreuses variations provoquant l'effet de groove).

Soulfly

En 2007, un événement réveille les vieux fans de Sepultura puisque se forme Cavalera Conspiracy, groupe qui annoncent la réconciliation entre les deux frères. Un des membres de la formation n'est autre que le chanteur-guitariste de Gojira, un groupe de death...français. Il s'occupe ici de la basse.

Cavalera Conspiracy

En résumé, Max Cavalera est un homme adorant les mélanges de genres ou d'éthnies, visant toujours le respect et ne faisant que du bien...AU METAL EXTREME !!!

jeudi 2 décembre 2010

Bande son du 16 novembre 2010 (2ème partie)

A la suite de cette sélection visuelle, présentation d'un nouveau magazine. Il s'agit de Serge Magazine : là où les chansons se rencontrent. Ayant pour objets la musique française sous toutes ses formes (chanson, rap, rock), ce magazine a pour ambition de traiter de cet univers de façon iconoclaste, et de rompre avec les habitudes qui charpentent la presse musicale depuis trop longtemps. Pour ce faire, un ton décalé, humoristique mais jamais potache, populaire et classieux à la fois, ainsi que des sujets originaux. Le premier numéro est sorti en octobre ; le prochain débarque début décembre.


Vous pouvez en savoir plus sur http://www.sergemagazine.fr/

Après la chanson française, nous passons à l'Instant Métal présenté par Julien. Comme ce jeune homme est beaucoup plus réactif que moi, il a déjà publié ici le contenu de sa présentation !!! Je vous laisse donc découvrir de nouveaux genres du métal extrême.

Afin de ne pas terminer sur une touche trop sombre, nous avons donné la parole à Pascale qui nous a fait découvrir le dernier et troisième album de Bertrand Belin Hypernuit. Ecouter une chanson de Bertrand Belin, c'est comme regarder par le trou d'une serrure, apercevoir les bribes d'une scène et essayer de deviner la suite... Des chansons évanescentes, classieuses et presque classiques, où les sens l'emportent sur le sens.



Et enfin pour terminer, Pierre-Yves nous a proposé d'autres découvertes musicales en clip :

Esperanza Spalding, une chanteuse et contrebassiste jazz dans un clip simple et à l'esprit sixties : on croirait voir s'animer une pochette de disque jazz soul de cette époque ! La musique d'Esperanza Spalding est éloignée cependant de la chanson jazz variété un peu à la mode à grands renforts de standards. Son chant, fortement influencé par l'improvisation et l'accompagnement instrumental, n'hésite pas à innover et à explorer de nouvelles voies mélodiques, même sur des reprises. L'album s'intitule "Chamber music society".




Tricky, c'est le musicien pour lequel on imagine toujours un retour alors qu'il n'a jamais abandonné la musique ! Et bien que le trip hop ne soit plus un genre inventé et porté aux nues par la critique musicale, Tricky s'est installé dans la durée et continue de produire une musique envoutante et groovy. Pour preuve, ce morceau sombre, "murder weapon", tourné à Paris, sa ville d'adoption.




Autre retour remarqué, celui du groupe Korn. Les californiens signent là un bel album agressif et mature. Le clip lorgne du côté de la série des Mad Max dans un registre post-apocalyptique.



Le message est en revanche beaucoup plus optimiste chez John Legend et cette magnifique reprise d'un morceau soul des années 60 "wake up everybody", message d'espoir venant se loger au cœur des années Obama. "Wake up !" est d'ailleurs le titre de l'album dont est tiré ce hit. Le disque est le fruit d'une collaboration entre John Legend et le groupe de hip hop The Roots. Il nous offre un florilège de chansons soul, funky, de reprises des années 60 et 70 réalisées dans l'euphorie de la campagne du premier président noir de l'histoire des États Unis.



Nous finissons cette présentation de nouveautés par des artistes issus de la scène pop indépendante. Tout d'abord la pop particulièrement mélodieuse de Syd Matters, un combo français qui excelle dans des compositions aériennes dans le sillage du groupe Air. Le clip de "High life" est un petit régal de dessin animé d'animation...



et pour finir dans l'apaisement, le clip aux ambiance très romantiques du morceau "Just so", sur lequel domine le piano d'Agnes Sobel, une jeune artiste danoise vivant à Berlin. L'ensemble de l'album possède cette beauté cristalline et diaphane que lui confère le piano et la voix placés très en avant. Un disque aussi intime qu'une boite à musique qui n'est pas sans rappeler le folk des Coco Rosie...




Allez, en passant, ce clip des Coco Rosie, les deux américaines s'enfonçant toujours plus profondément dans leurs visions romantiques et gothiques inspirées par les esthétiques nées au XIXeme siècle. Dans ce petit film, on se croirait invité au pays des sœurs Brontë :

mercredi 1 décembre 2010

Bande son du 16 novembre 2010 (1ère partie)

Le second rendez-vous de la saison de la Bande Son, club d'écoute musicale, a eu lieu le mardi 16 novembre à la médiathèque. Au programme : découverte des dernières acquisitions musicales à travers des clips plus originaux les uns que les autres ; l'Instant Métal ; les concerts à venir et les suggestions musicales des usagers.

Pour commencer, moment R.I.P. (rest in peace) puisque le compositeur polonais Henryk Mikolaj Gorecki est décédé le 12 novembre dernier. Ses compositions créées dans les années 1960 l'ont fait connaître par les spécialistes internationaux comme un des compositeurs les plus originaux de l'époque. Dans les années 1980, il a commencé à créer des œuvres sacrales à caractère profondément lyrique et s'est tourné vers la musique populaire polonaise. Récemment, il a également composé des œuvres spécialement dédiées au célèbre quatuor à corde américain Kronos Quartet. C'est d'ailleurs le morceau Quasi una fantasia interprété par le Kronos Quartet que nous avons pu découvrir.



Jusqu'au début des années 1990, Henryk Gorecki était resté peu connu hors du cercle d'amateurs de musique d'avant-garde et c'est sa Symphonie no 3, pour soprano et orchestre, composée en 1976 et créée à Royan en 1977 qui lui a apporté une renommée mondiale inégalée pour un compositeur classique contemporain. Au total, la Symphonie numéro trois s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde.

Nous enchainons avec la sélection musicale de Pierre-Yves. La rentrée pop-rock nous a valu une moisson prometteuse de bon disques et nous découvrons certaines nouveautés par le biais de leurs clips. Pour certains, les réalisateurs se sont vraiment lâchés !

On commence tout doux, mais dans la catégorie "groupes poids lourds" désormais, avec les montréalais d'Arcade Fire et le titre "The suburbs" , en concert au mois de novembre à Lyon.
Ce morceau donne son nom à un album qui évoque la poésie mélancolique qui nait à la périphérie des grandes villes occidentales, un spleen inspiré par l'urbanisme standardisé et monotone produit par la société de consommation de masse. Basé sur les extraits de vieux films publicitaires vantant le confort et l'abondance, le clip nous ramène à toutes les icônes du rêve américain de l'après guerre.



Avec Of Montreal, on pense poursuivre dans le registre groupe rock de la scène québecquoise. Mais contrairement à ce que peut laisser entendre son nom, ce groupe est américain et originaire d'Athens, Géorgie, cette ville étonnante qui a donné à l'histoire du rock bien davantage que son dû avec les groupes REM ou B52s dans les années 80. Aujourd'hui la ville abrite les activités d'un label ultra créatif, Elephant six : http://www.elephant6.com/
Les clips d'Of Montreal sont des chef d'œuvres de collages visuels psychédéliques. Le morceau "Coquet coquette" (aidez-nous à trouver le sens de ce titre !) et tiré de leur dernier album "False priest"montre le groupe en pleine épopée de conquête. S'agit-il d'une allégorie du succès ? en tout cas, c'est épique, gore, primitif et d'un humour aussi décalé que leurs mélodies pop acide.



Nous n'avons pu résister à une navigation de longs instants dans les archives visuelles du groupe dont est tiré le clip suivant :




La suite est tout aussi délirante avec le nouvel opus de Grinderman, le second groupe de Nick Cave lorsque les Bad Seeds sont en sommeil. Tout d'abord, on réalise rapidement à l'écoute de ce second album que Grinderman n'est pas un projet secondaire. D'autre part, les musiciens s'amusent visiblement beaucoup, à jouer et à explorer certains clichés cinématographiques : peplum, film de science fiction, films d'horreur et d'angoisse, le clip nous offre un grand mélange de sous-culture underground. Le morceau se nomme "heathen child"



Carl Barat, l'ex moitié pensante et composante des Libertines a produit un superbe premier album solo qui revisite brillamment tous les poncifs de la pop anglaise ; vraiment, ces musiciens british sont élevés au biberon d'une pop non seulement élégante, mélodique mais aussi teintée d'un zeste inimitable de groove soul.
Le présent titre, "run with the boys", est un modèle du genre, dans la lignée de Paul Weller ou des Dixies Midnight runners. So british et intemporel !



On termine cette première partie avec notre artiste Dada national, Philippe Katerine, le seul musicien aujourd'hui en France à oser un tel décalage dans l'esprit et le ton de ses chansons. Décidément inclassable, Katerine lance des mots et des ritournelles au vent sans se soucier de leur point de chute, en toute liberté. Donc laissons le manger, quoi ... Pourvu qu'il ne nous lasse pas un jour en franchissant la limite qui le sépare encore d'un rôle de bouffon de la chanson française.

mardi 30 novembre 2010

L'Instant metal du 16 novembre

Pour résumer la séance, on est entré dans du concret puisque nous avons abordé le death metal, le black metal et le death mélodique.

Le death metal, c'est quoi ? Un genre...MORTEL. Blague à part, cela reste la base du metal extrême et la première chose qui nous saute aux oreilles quand on en écoute pour la première fois est le chant typique de l'extrême : le death grunt ! Ce chant très particulier est utilisé avec de "fausses" cordes vocales...je ne sais pas ce que ça veut dire, je n'ai jamais "grunter". Autre détail, et là je m'adresse au musicien, les guitares sont sous-accordées et on peut noter l'utilisation de nombreux chromatismes. Le genre est apparu dans les 80's aux États-Unis avec les groupes Death et Possesed. On a pu écouter le titre Refuse/Resist de groupe brésilien Sepultura extrait de leur album Chaos A.D..


Pochette de Chaos A.D.

Nous avons enchaîné avec le black metal, que je caractériserais plus violent. Ce genre diabolique est apparu en Europe, plus précisément en Scandinavie au début des années 80. Imaginez des guitares distordues (bizarrement en accordage standard pour rendre cela plus malsain), des maquillages de la mort, une vitesse exacerbée et un chant rappelant presque la torture traitant principalement de satanisme... Pour illustrer un peu tout ça, nous avons donc écouté Dawn Of A Golden Age de Roadrunner United tiré de l'album du même nom.

Pochette de Roadrunner United : The All-Star Sessions

Pour finir, nous avons conclu avec le death mélodique, qui, comme son nom l'indique, est du death metal plus... calme apparu encore et toujours dans les années 80 en Suède. Les thèmes changent, les compositions utilisent le système tonal contrairement au death metal qui privilégiait les chromatismes (encore pour les musiciens !!!), et on peut noter l'apparition de passages acoustiques et de voix claires. On peut également noter des espèces de lignes mélodiques sous forme de leads. Pour illustrer tout cela, nous n'avons pas pu écouter des morceaux très représentatifs du genre mais qui reprenait beaucoup d'éléments clés : Alias de In Flames (un pionnier du death mélodique quasi-réorienté sur le metal alternatif à légère tendance metalcore) sur l'album A Sense of Purpose et Needled 24/7 de Children Of Bodom (groupe à tendance death mélodique/black/power metal) sur l'album Hate Crew Deathroll.

In Flames


Children Of Bodom

C'est tout pour cette séance. La prochaine abordera le brutal death, le grindcore et bien d'autres.

mardi 23 novembre 2010

Mois du film documentaire 2010

Vendredi 26/11 à 20h00
diffusion publique à la médiathèque de Chassieu

salle d'exposition -entrée libre


"Un monde sans fous ?"
un film réalisé par Philippe Borrel (52'-2010)


Pour sa 5ème participation au Mois du Film documentaire, la médiathèque vous propose d'aborder une thématique sociale grâce à un film percutant et exhaustif sur la question des soins psychiatriques aujourd'hui en France. Le débat à l'issue de la projection sera modéré par Elisabeth Bruyère-Chanteur, psychanalyste, professeur à l'université catholique de Lyon.

Résumé :
"En 2010 en France, la folie déborde dans les rues et dans les prisons. Faute d'avoir trouvé une prise en charge adéquate dans les services d'une psychiatrie publique en crise profonde, de moyens et de valeurs, ces malades psychotiques chroniques se retrouvent de plus en plus exclus de la société.

La réponse des pouvoirs publics s'est jusqu'ici focalisée sur des questions sécuritaires, au grand dam des professionnels, des patients et de leurs familles, qui s'alarment de voir désormais remise en cause leur conception humaniste de la psychiatrie, née il y a cinquante ans.

Au moment où le gouvernement s'apprête à réformer la psychiatrie au profit d'une nouvelle politique de "santé mentale" pour tous, avec des programmes de prévention, dans les écoles, dans les entreprises, quelle place notre société réserve-t-elle encore à la folie ?"

A voir, un long extrait de ce film documentaire :




et à découvrir, le programme de notre partenaire, le 24ème Festival "A nous de voir", festival science et cinéma. Suivez le lien : www.anousdevoir.com


samedi 6 novembre 2010

Valhalla rising : où les apparences se révèlent trompeuses...

... et c'est tant mieux!


Valhalla rising, film sorti en mars 2010 dans une indifférence quasi générale est une bonne illustration de cet adage. Il faut reconnaître que sur le papier, rien de transcendant.
Un guerrier silencieux, surveillé comme le lait sur le feu par des gardiens sadiques et terrorisés par ce dieu vivant. Jour après jour, le guerrier défend sa vie lors de combats sauvages au milieu d'une lande boueuse. Un jour, il réussit à s'échapper, suivi par un jeune garçon qui devient vite son compagnon de route (les résumés que j'ai lu ça et là affirment que l'enfant aurait aidé le héros à s'échapper, qu'on me permette d'en douter). Ce drôle de tandem croise le chemin de Chrétiens en route pour la Terre sainte. Ils les suivront dans leur croisade à bord d'un drakkar qui les conduira vers leur destination après avoir traversé un étrange océan de brouillard. Arrivés à destination, ils sont confrontés à l'hostilité de mystérieux autochtones invisibles.

Voilà pour le synopsis, un banal film de vikings pourrait-on croire. Mais dès les premières images, pas de doute: on est plus devant un film d'auteur qu'un film de genre. Valhalla rising crée une nouvelle catégorie, le film d'action contemplatif! Les images sont magnifiques et de nombreuses trouvailles visuelles jalonnent le film (au hasard la lumière qui émane de certains personnages leur conférant une aura mystique). Les scènes de combat sont assez peu nombreuses par rapport à un film d'action traditionnel mais elles sont d'une efficacité et d'une violence redoutables. La première demi-heure est un révélateur. Le réalisateur semble y avoir concentré toute la violence visuelle. L'ensemble du film est très dur, mais le début est particulièrement terrible. Le réalisateur de ce film, le Danois Nicolas Winding Refn, n'en est pas à son coup d'essai, la plupart de ses films sont interdits au moins de 16 ans. Vous voilà prévenus!


Mais si la vue du sang et le son d'un crâne brisé ne vous dérangent pas, alors toute la beauté de ce film pourra vous saisir. Le personnage principal est interprété avec talent par Mads Mikkelsen, acteur aperçu dans Casino royal, l'avant-dernier James Bond, dans lequel il interprète le très méchant Chiffre qui perd honteusement au poker contre le beau James. Dans Valhalla rising, le personnage qu'il joue est bien plus complexe. Borgne et muet, il est baptisé One-Eye par le garçon qui l'accompagne. On ne sait rien de One-Eye, à part qu'il est un combattant féroce et imbattable. Le film tourne autour de sa quête. Quête de sens, quête d'absolu, quête d'un combat à sa mesure. Les combats sont filmés au plus prêt et n'épargnent rien au spectateur. Toutefois, pas de voyeurisme morbide, One-Eye n'est pas un guerrier cruel et sa méthode de combat est d'une efficacité et d'une sobriété dont les films d'action ne nous avaient pas habitués.

Le film est partagé en plusieurs chapitres, chaque partie étant annoncée par un titre. Les scènes sont souvent entrecoupées de visions de One-Eye dont je ne parlerai pas plus pour ne rien gâcher mais qui sont une des réussites de ce film. La bande-son, oppressante et assez moderne, ajoute encore à l'atmosphère de violence omniprésente. Le réalisateur voit dans ces temps d'expansion du christianisme une période barbare et cruelle, une période de rejet de l'autre et de fanatisme. Le héros rédempteur, One-Eye, semble un monstre pour ces semblables mais il est pourtant le seul à communiquer et à pouvoir maîtriser son environnement.



Ce film est déjà présent dans les rayons de la médiathèque, à voir de toute urgence.

mercredi 3 novembre 2010

Mardi 02/11/10 : The Wedding Present à l'Epicerie moderne

Les vétérans de "The Wedding Present" jouaient hier soir sur la scène de l'Épicerie moderne. Moins d'un mois après Shellac, la salle de Feyzin nous proposait donc ce groupe culte de la fin des années 80, produit par le même Steve Albini de Shellac. Était-ce pur hasard ? Du point de vue du style, et si l'on ajoute la venue du groupe Tindersticks ce vendredi, la programmation est alléchante. A quand la venue de Sonic Youth, Yo la Tengo, Pavement, The Faaaalllll ?

Face aux "vieux" groupes de cette époque, souvent mal connus à en juger le public un brin clairsemé de la veille, un petit rappel historique est nécessaire : originaire de Leeds, une ville peu riante du Nord industriel et à la notoriété musicale ne pouvant rivaliser avec Manchester au milieu des années 80, "The Wedding Present" a surpris son monde en sortant l'album "Georges Best" en 1987. Encensé par la puissante presse rock anglaise, marquant les esprits grâce à une pochette éminemment british (la photo du meneur de jeu de l'équipe de foot d'Angleterre vainqueur de la coupe du monde 1966, sur fond vert comme un dimanche après-midi) se démarquant des productions graphiques arty du rock indépendant (celles de la Factory ou de 4AD), des guitares caracolant en avant, une énergie punk, un désenchantement post-punk, ce premier album sonnait comme une synthèse et comme un signal pour repartir du bon pied au beau milieu des pâles années de la soupe MTV (et l'infâme M6 en France). Il était clair que "The Weeding Present" poursuivait l'œuvre de Morissey et pouvait prétendre à occuper la place laissée vacante par la séparation des Smiths. Par le ton et la mise en scène des valeurs rock anglaises cette musique allait faire le lien sans tarder avec l'explosion Britpop.






Car mal identifié, un peu trop en avance, "The Wedding Present" a malgré tout profité de l'engouement pour les groupes à guitares de la première moitié des années 90 et a rencontré le succès public en s'appuyant sur d'excellents disques comme "Bizarro" (1989). C'était la bonne époque où, comme tant d'autres groupes anglais, ils bénéficiaient du coup de pouce influent et bienveillant du grand découvreur de talent, le regretté John Peel sur la BBC.




Ensuite, le groupe a failli couler définitivement, donnant peu de nouvelles, avant un retour remarqué au milieu des années 2000 avec l'album "Take fountain", toujours sous la houlette de son leader David Gedge, unique rescapé des origines, l'histoire du groupe s'identifiant peu à peu totalement à cette personnalité attachante.



Hier soir, nous avons donc pu découvrir une formation hétéroclite rassemblée autour du songwriter anglais comme les membres d'une fratrie : amis, compagnons de route, "The Wedding Present", malgré son nom, ne milite pas pour l'union exclusive et David Gedge a su s'entourer de filles aussi jolies que bonnes musiciennes (le type doit gérer une agence de femmes bassistes, c'est sûr !). Le groupe joue quelques nouvelles compositions et s'amuse depuis plusieurs années à dépoussiérer d'anciens albums joués en intégralité dans une seconde partie du set. Pour les fans dont je fais partie, il ne s'agit pas de sombrer dans la nostalgie, mais plutôt d'un moment de complicité partagée entre copains, après une (déjà) longue route parcourue ensemble. Pour les plus jeunes, ce concert fut, je l'espère, l'occasion de découvrir un des ces groupes mythiques qui nous rendent l'Angleterre si indispensable.

samedi 30 octobre 2010

Le Synopsis : La Bande-Annonce du 5 octobre 2010, volume 2

Avec beaucoup de retard, suite et fin de la Bande-Annonce avec encore quelques découvertes des participants.

Benda Bilili !

Un documentaire de Renaud Barret et Florent de La Tullaye entre Le cauchemar de Darwin et Buena vista social club. Le conte de fée d'un groupe de musiciens africains handicapés qui finit par entamer une tournée triomphale en Europe.



Le synopsis :
Ricky avait un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo.
Roger, enfant des rues, désirait plus que tout rejoindre ces stars du ghetto kinois qui écument la ville sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max. Mais avant tout il faut survivre, déjouer les pièges de la rue de Kinshasa, chanter et danser pour s'évader. Pendant cinq ans, des premières chansons à leur triomphe dans les festivals du monde entier, BENDA BILILI nous raconte ce rêve devenu réalité.

Moon de Duncan Jones.
Coup de cœur pour ce film confidentiel, sorti directement en DVD en France, réalisé par Duncan Jones fils d'un certain David Bowie. Pardon, la B-A est en anglais :



Le synopsis : Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles.
Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges... D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir...

Le DVD est déjà présent dans les rayons de la médiathèque.

Pour rester dans la thématique Des hommes et des dieux, L'île de Pavel Lounguine :



Le synopsis : Un monastère orthodoxe sur une île du nord de la Russie. Un moine perturbe la vie de sa congrégation par son comportement étrange. En effet, selon la rumeur, l'homme posséderait le pouvoir de guérir les malades, d'exorciser les démons et de prédire l'avenir... C'est en tout cas ce que croient les étrangers qui se rendent sur l'île. Mais le moine, qui souffre d'avoir commis une terrible faute dans sa jeunesse, se considère indigne de l'intérêt qu'il suscite...

Une autre Ile, celle du génial Kim Ki-duk, un film datant de 2000 et qui contient déjà tous les thèmes chers à l'auteur, on pense notamment au magistral Printemps, été, automne, hiver... et printemps qui suivra en 2004.



Le synopsis : La belle et fantomatique Hee-jin (Suh Jung) s'occupe d'îlots de pêche au beau milieu d'un site naturel idyllique. Silencieuse, elle accueille les clients et survit en vendant de la nourriture et des boissons. Elle se prostitue occasionnellement.
Un jour, Hyun-shik (Kim Yoo-seok), un homme plus désespéré que les autres, débarque sur cet îlot. A la ville, il a tué sa femme et cherche dorénavant un endroit pour disparaître et oublier sa peine. La souffrance de cet homme intrigue Hee-jin.

Ensuite, dans le cadre de nos futures acquisitions à la médiathèque, Anne -Gaëlle nous a parlé de séries et en particulier de Six feet under.

Le synopsis : la vie des membres de la famille Fisher bascule lorsque le père meurt dans un accident, laissant ainsi la direction de la société de pompes funèbres qu'il a fondée à ses deux fils.

Série créée par Alan Ball en 2001, on lui doit notamment le scénario d'American beauty. Grand succès public et critique, très bien écrite et interprétée. La Bande-Son nous replonge dans les succès des années 2000 (c'était il y a 10 ans!). Une série très humaine dans laquelle les rapports humains sont décrits avec finesse et profondeur. Notons aussi que pour la première fois à la télévision américaine, l'homosexualité est présentée de manière aboutie et non pas folklorique. La série se suit, avec un véritable enchainement d'un épisode à un autre. Chaque épisode débute par une mort. Six feet under est produit par la chaîne HBO, véritable usine à séries de qualité. 6 saisons de 12 épisodes.



La médiathèque prévoit d'acquérir des séries. Une des interrogations porte sur les modalités de prêt: DVD par DVD? Une saison entière? La série dans son intégralité? Au vu des discussions, il semble que l'option du prêt par saison sera adoptée. Affaire à suivre.

Nous avons aussi évoqué d'autres séries intéressantes pour nos rayons, Rome de Milius ou encore La Caravane de l'étrange de Daniel Knauf mais n'avançons pas trop vite, la suite à la prochaine Bande-Annonce!

Pour terminer, rappelons que le mois de novembre sera le mois du film documentaire, 11ème édition, à laquelle la médiathèque participe pour la 5ème année consécutive. Deux très beaux films programmés:

-L'ortie, vers un jardin sauvage de François-Xavier Vives
Le synopsis : Comme inquiets de son succès, les pouvoirs publics décident d’encadrer l’usage du « purin d’ortie », législation à l’appui. Se déclenche alors une véritable «guerre de l’ortie», lutte emblématique contre la marchandisation du vivant. Devenue un symbole de liberté, de défiance face aux lobbies de l’agrochimie, l’ortie interroge notre rapport à la nature sauvage, nous invite à une relation harmonieuse à la biodiversité. Scientifiques, agriculteurs, paysagistes, ethnologues, nous font redécouvrir l’ortie depuis les versants pyrénéens, jusqu’aux forêts pluviales australiennes, en passant par les allées du Château de Versailles ou les laboratoires du Kew Garden de Londres.
Projection jeudi 4 novembre à 20h, entrée gratuite.

-Un monde sans fous? de Philippe Borrel
Le synopsis :
En 2010 en France, la folie déborde dans les rues et dans les prisons. Faute d'avoir trouvé une prise en charge adéquate dans les services d'une psychiatrie publique en crise profonde, de moyens et de valeurs, ces malades psychotiques chroniques se retrouvent de plus en plus exclus de la société.
La réponse des pouvoirs publics s'est jusqu'ici focalisée sur des questions sécuritaires, au grand dam des professionnels, des patients et de leurs familles, qui s'alarment de voir désormais remise en cause leur conception humaniste de la psychiatrie, née il y a cinquante ans.
Au moment où le gouvernement s'apprête à réformer la psychiatrie au profit d'une nouvelle politique de "santé mentale" pour tous, avec des programmes de prévention, dans les écoles, dans les entreprises, quelle place notre société réserve-t-elle encore à la folie ?



Projection vendredi 26 novembre à 20h, entrée gratuite.

Merci à tous, et à très bientôt à la médiathèque, pour le mois du film documentaire, pour nos animations ou pour nos 2 bandes, son et annonce!

jeudi 28 octobre 2010

Et si on allait voir de la danse !

J'ai continué mon week-end spectacle, en allant à la Maison de la Danse dimanche après-midi pour voir le spectacle Oliver Twist du groupe Josette Baiz.

Les danseurs ne sont pas des adultes, mais des enfants de 8 à 14 ans, et je peux vous dire qu'ils ont l'exigence des meilleurs, et que l'on oublie vite leur jeune âge.

Je vous invite donc à découvrir ou redécouvrir l'univers d'Oliver Twist, pour cela un petit aperçu du spectacle :



Et pour ceux qui n'ont pas eu la chance de les voir à Lyon, Cliquez ici, pour voir leurs dates de tournées.

Ce message a été transféré du blog de l'espace Adultes et ados, Livres-à-vous. Merci Gribouille !

mercredi 27 octobre 2010

The Dillinger Escape Plan...une bande de dégénérés !!!

Pourquoi ? Parce qu'ils jouent un mathcore puissant qui nous donne envie de quitter la pièce en gesticulant de douleur pour ses oreilles. Pourquoi gesticuler ? Parce que, pour la petite anecdote, DEP est une terreur pour les photographes, car, dès qu'ils commencent à jouer, ils sont pris d'une psychose au rythme de leur musique effrénée. Bref, un groupe de foudingues qui, même s'il font beaucoup de bruit, font quand même du bruit réfléchi. Sur cet article, je vais surtout me focaliser sur leur dernier album : Option Paralysis.


Un album qui donne bien la définition de leur son : chaotique et même mélodique par moment. Ils sont notamment épaulés par un pianiste de jazz très polyvalent (David Bowie, Nine Inch Nails, Bily Corgan ou encore The Smashing Pumpkins) : Mike Garson. On peut très bien tomber sur des morceaux progressifs et structurés que sur des morceaux hardcore et courts. En bref, un album pour ceux qui sont énervés, ceux qui ont besoin de se défouler, ou tout simplement pour les fans de musiques extrêmes.
DEP est actuellement composé de :
  • Greg Puciato : chanteur
  • Ben Weinman : guitariste, programmeur, choriste
  • Jeff Tuttle : guitariste, choriste
  • Liam Wilson : bassiste
  • Billy Rymer : batteur

jeudi 21 octobre 2010

Trivium et Bullet For My Valentine, chauffez les guitares

Deux groupes de nationalité différente, mais presque le même son. Pourquoi, car ils sont influencés par des groupes commun (Metallica, le death mélodique de Suède, j'en passe et des meilleurs). L'un est plutôt heavy, l'autre est plutôt mélodique. L'un est Américain, l'autre est gallois. Leur style se situe entre le metalcore (mélange de metal quasi extrême et de punk hardcore) et le thrash metal. Et c'est ce qui fait leur intérêt.


Matt Heafy de Trivium en pleine performance.

Les membres de Trivium sont originaires de la Floride . Leur musique est assez technique mais très énergique. Pour les deux premiers albms, Ember To Inferno et Ascendancy, on s'oriente vers un metalcore bourré de cris gutturaux typiques du death metal tout en gardant une certaine mélodie. Pour l'album qui suit, The Crusade, on s'oriente là vers un thrash metal très heavy où les chants sont plus "chantés". On trouve le compromis des deux dans Shogun.
Trivium est actuellement composé de :
  • Matt Heafy : chanteur, guitariste
  • Corey Beaulieu : chanteur, guitariste
  • Paolo Gregoletto : bassiste, choriste
  • Nick Augusto : batteur


(de gauche à droite) Michael Padget et Matt Tuck de Bullet For My Valentine en pleine performance

Bullet For My Valentine, eux, sont de Bringend au Pays de Galles...mais leur son reste quand même très "Américain" ! Le titre de leur premier album, The Poison, est dû à leur succès qui se propage tel un poison qui restent à jamais dans vos veines. Bref, leur deuxième album, Scream Aim Fire, est beaucoup plus énergique et beaucoup plus rapide, mais plus mélodique et moins criard que son prédécesseur. Le dernier album garde pour certaines chansons le rythme effréné qui fait leur succès, mais il évolue vers des morceaux plus calmes.
Les membres de B4MV sont :
  • Matt Tuck : Chanteur, guitariste rythmique, guitariste lead occasionnel
  • Michael Padget : Guitariste lead, choriste
  • Jason James : Bassiste, choriste, "screamer" secondaire
  • Michael Thomas : Batteur
En bref, deux bons groupes ayant un excellent compromis thrash metal/metalcore vraiment très puissant.

mercredi 20 octobre 2010

Insupportable !

Cette ***** de faucheuse a encore frappé.

Un jeune artiste du nom d'Eyedea, bien connu de la scène hip-hop underground et indépendante, est décédé dimanche soir. Il était un des protégés de l'écurie Rhymesayers, pourvoyeur de grands talents et de joyaux bruts, souvent salement écorchés par la vie. On avait déjà parlé d'eux il y a peu sur ce blog, à l'occasion de la sortie de l'Ep d'Atmosphere, To all my friends.

Eyedea avait 28 ans et si une reconnaissance bien méritée commençait à pointer le bout de son nez, il n'avait pas encore livré toute l'étendue de son immense talent, découvert lors de battle dans les années 2000. Depuis, il nous avait gratifié de 2 petites merveilles d'albums hip-hop qui flirtaient avec bon goût, chose rare dans le rap, avec le rock, produit avec son acolyte DJ Abilities. A découvrir absolument.



Une nouvelle triste et navrante. On dit quoi? RIP?

jeudi 14 octobre 2010

Le Synopsis : La Bande-Annonce du 5 octobre 2010, volume 1

Grande première pour la Bande-Annonce, le nouveau rendez-vous des cinéphiles de la médiathèque. Un mardi soir tous les deux mois, à 20H, venez parler de vos coups de cœur, des derniers films vus, de l'actualité et découvrir nos derniers achats, nous faire partager vos envies et vos goûts. Sur ce blog, vous pourrez revivre ce moment en lisant le Synopsis, le compte-rendu de la soirée. Merci à tous les participants de ce premier rush : Albert, Colette, Jean, Maxime, Pascale, Alice, Dominique , Pascal et Denis.

Pour démarrer cette première séance, Albert nous a parlé du nouveau cinéclub mis en place par l'association Décalage à Chassieu. La première séance proposait de découvrir ou redécouvrir Taxi Driver de Martin Scorsese à la salle Pierre Poivre à côté de la médiathèque. La formule du cinéclub sera le visionnage d'un film, ancien et culte, suivi d'une présentation et d'une discussion avec le public. Le rendez-vous doit devenir mensuel. La prochaine séance aura lieu début novembre. L'association cherche encore le meilleur créneau possible. Affaire à suivre.

Nous avons ensuite démarré cette première bande-annonce en revenant sur le succès de la rentrée Des hommes et des dieux :



Le synopsis : Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…

La plupart des participants avaient vu le film. Plus qu'un film sur l'Histoire ou la politique, Des hommes et des dieux est un film qui pose des questions sur la foi. Les avis étaient plutôt partagés et tranchés, entre ceux qui avaient beaucoup aimé et ceux à qui il avait beaucoup déplu. Fallait-il faire appel à des acteurs si célèbres ? Quelle place pour le libre-arbitre au sein de ce collectif ? A-t-on affaire à un véritable film d'auteur ? Le débat fut riche et nourri avec bien souvent des questions qui sortaient du cadre cinématographique.

Pour faire écho au visionnage de Taxi driver, nous avons parlé de Shutter island de Scorsese que la médiathèque vient d'acquérir.



Le synopsis : En 1954, le Marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?

Shutter island est l'adaptation du roman de Dennis Lehane du même titre. L'adaptation est très fidèle, c'est l'écriture de Lehanne, très cinématographique, qui veut ça. Ce Scorsese est un bon cru, pas le meilleur, mais ça reste le haut du panier du film grand public.

Un mot sur Lehane, auteur présent dans les rayons de la médiathèque, en polar :
-Coronado
-Mystic River
-Gone, baby, gone
-..., consultez l'ensemble des œuvres présentes à la médiathèque ici.
Mais surtout Un pays à l'aube, coup de cœur des bibliothécaires de l'année dernière dont les droits ont déjà été acheté ce qui nous promet une belle adaptation prochainement.

Ensuite les participants nous ont fait partager leurs dernières découvertes :

Amore de Guadagnino.



Le synopsis : Dans la propriété des Recchi, riche famille d’industriels milanais, Emma coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir.
Au printemps, elle fait la connaissance d’Antonio, surdoué en cuisine et meilleur ami de son fils.Leur rencontre déclenche des passions longtemps réprimées et conduit Emma sur le chemin d’un retour à la vie.

Un beau film d'amour dans la lignée de Visconti. Un film comme un portrait social de l'aristocratie milanaise avec une actrice principale, Tilda Swinton, épatante.

Tamara Drew de Stephen Frears.



Le synopsis : Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle. Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix. Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

Un film frais, so british, plein de prototypes britanniques.

Pour rester dans la comédie, le macabre et hilarant Joyeuses funérailles de Franck Oz :



La suite de la Bande-Annonce dans le prochain Synopsis !

mercredi 13 octobre 2010

Linkin Park, un choc alternatif...

Et oui, vous allez me dire : "Mais fichtre, pourquoi parler d'un groupe de rock dans une rubrique metal ?!". Parce que Linkin Park a été un groupe de metal reconnu. Petit retour en arrière...


Pochette de Hybrid Theory

En 1996 se forme Xero qui par la suite deviendra Hybrid Theory, Lincoln Park, et enfin Linkin Park. De toute manière, leur musique est un savant mélange de rap, de metal et de sons électroniques. Ils connurent un énorme succès avec leur premier album Hybrid Theory qui fonde les bases du Nu metal (metal avec des influences grunge et hip-hop). Ils continuent sur leur lancée avec Meteora, avec des chansons plus agressives et d'autres plus mélodiques. Puis, en 2007, ils entament un nouveau virage avec Minutes To Midnight, qui se caractérise par un côté beaucoup plus rock alternatif. Le dernier album en date est A Thousand Suns dont je vais vous parler dès maintenant.
Pochette de A Thousand Suns

L'album est assez spécial car il met en avant le côté expérimental et industriel (comme le genre de musique électronique) du groupe. On peut noter quelques petits retours aux sources dans When They Come For Me, Waiting For The End ou Wretches And Kings, tout en restant électronique.
Un bon album pour les fans de rock electro.

Pour finir, Linkin Park se compose de :
  • Chester Bennington : Vocaux (chant, cris), guitariste occasionnel
  • Mike Shinoda : Vocaux (rap, chant), guitariste rythmique, claviériste
  • Brad Delson : Guitariste lead, bassiste sur Hybrid Theory, claviériste occasionnel
  • Dave Farrell : Bassiste, guitariste occasionnel, 3ème voix occasionnelle
  • Rob Bourdon : Batteur
  • Joseph "Joe" "Mr." Hahn : DJ, sampleur

lundi 11 octobre 2010

Sélection Blues

Comme vous l'avez sûrement remarqué, la médiathèque vous propose une exposition remarquable sur le blues. Du 24 septembre au 23 octobre, le collectif Eustache Léon vous propose de découvrir l'univers du blues à travers une sélection de portraits et de textes. Un petit décor dans l'esprit "blues" complète cette admirable exposition que nous vous invitons à découvrir si cela n'est pas déjà fait.



Pour compléter cette exposition, la médiathèque met en valeur ses collections sur le blues : voici donc une petite sélections des livres, disques, dvd et partitions que nous mettons à votre disposition.



Bien sûr, nous vous rappelons les 2 évènements associés à cette thématique :

- rencontre avec Jean Claverie
mardi 12 octobre à 17h
Pour en savoir plus : billet sur le blog Je lis, tu lis, nous aimons

- conférence/concert "Blues Boom" de Jack Bon
mardi 19 octobre à 20h

vendredi 8 octobre 2010

Thrash metal

Bien le bonjour. Nouveau chroniqueur, nouvelle rubrique : l'Instant metal !

Je m'occupe donc de vous faire découvrir ce genre "qui n'est pas de la pop" : le metal extrême, mais pas que, car je vous parlerai d'autres groupes non extrêmes.

Metallica sur scène

Pour commencer, apportons plus de précisions sur le thrash metal. D'abord quelques dates :
  • 1974 : Sortie de Stone Cold Crazy de Queen, considérée comme la première chanson de thrash metal.
  • 1983 : Sortie de Kill 'Em All, premier album de Metallica (un des Big Four), qui popularise le genre.
  • 1984 : Sortie de Fistful Of Metal de Anthrax (un des Big Four) et formation de Sepultura, groupe pionnier de la scène brésilienne.
  • 1985 : Sortie de Hell Awaits de Slayer (un des Big Four) et de Killing Is My Business...And Business Is Good de Megadeth (un autre des Big Four).
Pour rappel, il existe donc le carré d'as du thrash metal américain qui comporte Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer. Mais il existe aussi le Big Four of Teutonic Thrash Metal qui est composé des groupes Kreator, Destruction, Sodom et Tankard. Il existe également une scène brésilienne dont les groupes les plus connus sont Sepultura et Sarcofago, mais ces deux-là sont plus orientés extrême. Pour finir avec le Big Four américain, sachez qu'une tournée les a réunis pour la première fois et qu'un DVD est sorti. Avis aux amateurs.

La pochette de Kill 'Em All

Quelques caractéristiques de genre :
  • Mélange de la vitesse du punk hardcore aux riffs de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal).
  • Solos dits "de Shred" (solos où les guitaristes mettent en avant leur virtuosité).

Voilà. C'est tout pour le thrash metal. A bientôt.

mardi 5 octobre 2010

Shellac - On cherche (et on trouve) des "noise" à l'Epicerie moderne

C'est l'histoire de types formidables, de mecs à la cool, sûrs de leur art mais que l'on n'aurait peut-être pas attendu dans un tel état de fraîcheur. Je ne mets pas en cause l'âge ou la forme physique de ces quadra, mais plutôt toutes ces inconnues qui accompagnent la venue des groupes cultes en sommeil : à quand remonte leur dernier disque ? est-ce vraiment un groupe ou une formation de circonstance ? saurait-on citer un titre ? qui les a vu lors leur dernière sortie ?

Visiblement Shellac n'est pas une cellule dormante du rock indépendant, sortie de sa léthargie comme par magie grâce à leur figure de proue, l'infatigable Steve Albini (Le producteur à qui l'on doit une large part du son Rock des 90s, suite à ses collaborations avec les Pixies, Nirvana ou encore PJ Harvey).
La forme olympique du trio a éclaté hier soir sur la scène de l'Epicerie moderne de Feyzin en un set incandescent, violent, aiguisé comme une lame de rasoirs. Guitare torturée, basse monstrueuse comprimant et libérant en un inquiétant mouvement de balancier la structure des morceaux, batterie tribale et névrotique (l'infatigable et mystérieux Todd Trainer) : tous les ingrédients furent réunis pour nous révéler le potentiel encore inexploité et novateur de ce rock noisy.
Alors que l'on aurait pu croire sa source d'inspiration tarie par des formules devenues académiques et son potentiel de révolte anéanti par le passage à l'âge adulte, ce rock là, joué de cette manière là, porte à merveille les habits de la maturité. Et s'il n'a rien à sauver, il nous libère au moins des soporifiques soirées folks, il nous "désabonne" de l'Epicerie moderne et nous réconcilie un peu avec le lieu débarrassé pour l'occasion de ses gradins et de ses connivences pour trentenaires à poussettes...

Car la musique de Shellac perpétue l'énergie libératrice du punk : autogestion, abolition des frontières entre l'artiste et son public, expression d'une révolte issue de multiples aliénations, tension permanente pour rester en alerte, comme un épiderme musical. Écouter Shellac, c'est aussi plonger dans l'enfance sans grande perspective des banlieues résidentielles des villes américaines, partager ensemble les affres d'une solitude pour l'avoir aussi vécue, réveiller la radicalité punk, apprécier l'humour ravageur de types trop intelligents pour se prendre au sérieux.

Après ce concert, Shellac retournera un peu en sommeil ou apparaitra certainement à l'affiche de lointains festivals et continuera son lent travail d'artisans du rock. Un nouveau disque sortira peut-être, demain ou "dans dix ans" comme nous l'a indiqué laconiquement le bassiste Bob Weston.

Un aperçu du concert de hier soir :



Shellac sur Myspace : http://www.myspace.com/shellacsong

Une séquence vidéo ("Steady as she goes"), extraite de l'excellente série "Burn to shine" (des groupes emblématiques d'une scène locale viennent immortaliser un morceau dans une maison résidentielle condamnée dans les plus brefs délais à la destruction - par le bulldozer, par le feu, c'est vraiment surprenant !)


Tiens donc... dans dix ans, l'Epicerie moderne en aura quinze, la déduction est mathématique car l'équipe fête ce mois-ci les cinq ans du lieu ... vous me suivez ? donc bon anniversaire et longue vie ! Il faut reconnaitre qu'il n'était pas évident, sur le papier et dans cette ère financière glaciaire, de monter un projet rock viable en banlieue, à Feyzin de surcroit. Mais à Feyzin, il y'a de la place pour se garer...(il faut venir avec les poussettes, les trottoirs sont beaucoup plus larges qu'à la Croix Rousse, la raffinerie est plus belle la nuit que n'importe quel manège de la Vogue et on y mange de très bonnes pizzas)
Petit coup d'œil sur la programmation à venir, avec de gros "clients" de l'indie rock en perspective (Wedding present, Tindersticks...) : www.epiceriemoderne.com

vendredi 1 octobre 2010

Bande annonce

Première !
LA BANDE ANNONCE
Moment de partage bimensuel autour du cinéma
Pour parler des sorties cinéma, échanger ses impressions sur les films, découvrir autrement les derniers achats de la médiathèque, dans une ambiance décontractée

Mardi 05 octobre à 20h
Espace Image et Son

au programme :
  • Aimez-vous « des hommes et des dieux », le succès surprise de la rentrée ?
  • 1 film, 1 livre : « Shutter Island », le duo Martin Scorsese/Dennis Lehane
  • les films d'animation de Satoshi Kon (réalisateur de Paprika, Perfect blue, Wonderful days)
  • Acquérir des séries, c'est un de nos projets pour 2011. En prévision, présentation de séries culte : ce mardi, « Six feet under »
  • La programmation à venir du Mois du film documentaire à la médiathèque, en novembre

dimanche 26 septembre 2010

Bande-Son du 14 septembre 2010, deuxième

Suite et fin de la Bande-Son avec un virage plus rock (quoique) et classique.

-Le 7 ème album de The Black keys, "Brothers". On passe d'un rock assez sombre à une soul plus débridée, une belle réussite.


-The National avec "High violet", la voix virile et envoutante de Matt Berninger n'a pas laissé de marbre l'auditoire, pas seulement féminin.

-Hole "Nobody's daughter", non Courtney Love ne fait pas que la une de Voici!

-Rolling Stones, avec la réédition du mythique "Exile on main street", peut-être le meilleur album du groupe, plus blues que jamais.


-Un album conceptuel et historique, "My life in the bush of ghosts" de Brian Eno et David Byrne. Un vieil album marquant, ancêtre de la musique techno.


Laissant le rock, nous nous sommes intéressés aux nouveautés en musique classique.

-Tout d'abord, un coup de cœur avec "Via Crucis" de l'Arpeggiata. Cet ensemble est actif dans les musiques du XVII et du XVIIIème siècle, la musique de cour et aussi le répertoire populaire italien. Beaucoup de luths et de guitares espagnoles.


-Samuel Scheidt, "Sacrae cantiones". Des motets du XVI et XVIIème, musique pour la voix dans laquelle plusieurs voix s'entrecroisent pour créer une mélodie. Scheidt est un musicien allemand qui écrit de la musique religieuse, il met en musique des épisodes de l'évangile.

-Haendel, "Duets" par The English Concert Harry Bicket. Air d'opéra d'Haendel chanté par 2 voix féminines.


-"Mazurkas" de Chopin par Jean-Marc Luisada. Un enregistrement qui fera date selon la presse spécialisée. Luisada est un grand interprète qui fait référence.
Au passage, signalons que tout au long de l'année, des animations sont prévues autour de Chopin et Schumann à la médiathèque et au conservatoire.



-Gershwin by Grafé "Original orchestrations"

-Stravinsky "Le Rossignol", en écho à la programmation de l'opéra de Lyon.



-Engelbert Humperdinck "Hansel & Gretel", voir le billet de Picou sur le sujet. Un opéra facile, court, idéal pour faire découvrir le genre aux enfants.

Pour finir quelques informations:
Fin septembre, exposition sur le blues à la médiathèque, avec dès ce week-end, samedi 25 septembre, le concert de C'music Live à l'Espace image et son.

Le prochain rendez-vous : la Bande-Annonce, le 5 octobre, une nouvelle animation autour du cinéma. Pour parler de l'actualité, voir les Bandes annonces, partager nos coups de cœur et les vôtres.

Et pour terminer cette riche soirée, tout le monde s'est essayé à la grande nouveauté de ce mois de septembre, la Wii et surtout le célèbre jeu Guitar Hero pour lequel, il faut le reconnaître, certains ne sont pas manchot!

Bonne écoute à tous et à très bientôt.

mercredi 22 septembre 2010

Quand des auteurs font de la musique !!!!!!

A ne pas rater !!!!!

Wood bee band se produira à la salle Pierre Poivre, (juste à coté de la Médiathèque), le samedi 25 septembre à 10h...

Vous ne les connaissez pas !!!!! Pourtant, il y a une tête parmi les musiciens qui vous ne sera pas inconnue... si !!! si !!!!

Jean Claverie, l'auteur-illustrateur de Little lou et Little lou : la route du sud, mais aussi l'illustrateur de Barbe bleue, du Petit chaperon rouge, des Trois petits cochons... et bien d'autres choses...



En plus, vous pourrez le retrouver, à la Médiathèque, en dédicace, le mardi 12 octobre à 17h